Le Docteur Quentin MAGIS s’est rapidement intéressé aux cheveux, implants capillaires et particulièrement à la calvitie appelée en langage médical alopécie androgéno génétique ou androgénétique.
Il est titulaire du diplôme universitaire de « pathologies et thérapeutiques chirurgicales du cuir chevelu ». C’est lors de cette formation qu’il apprit la micro-greffe de cheveux par technique FUE ainsi que les gestes chirurgicaux spécifiques au cuir chevelu, qu’il pratique dans son cabinet à Lyon 2eme :
Découvrez l’une de nos interventions d’implants capillaires :
L’objectif de cette consultation va être d’établir un diagnostique précis quant à votre chute de cheveux et ainsi de confirmer le diagnostic d’alopécie androgéno génétique masculine ou féminine.
Une fois ce diagnostic confirmé le Docteur Quentin MAGIS sera amené à vous proposer trois grandes classes de traitement :
Les implants capillaires par la technique par FUE consiste à prélever des greffons un à un au niveau de la zone de prélèvement. Elle utilise la technique du micro-punch qui permet de prélever de façon sélective une toute petite zone circulaire (1 mm de diamètre) de cuir chevelu correspondant à un greffon qui sera ensuite réimplanté.
Longtemps réservée aux petites calvities, les médecins peuvent maintenant traiter de plus grandes surfaces grâce à un plus grand prélèvement de greffons lors de chaque séance.
Il faut attendre 4 à 6 mois pour observer les premiers résultats des implants capillaires.
Généralement, une seule intervention est nécessaire mais une deuxième peut être proposée quelques années après la première, selon l’âge du patient ou la taille de la zone traitée.
Coût d’une micro greffe de cheveux FUE : de 3 000€ à 5 000€.
Prévu au départ pour traiter l’adénome de la prostate, le finastéride est aujourd’hui utilisé pour… regarnir les têtes. L’histoire bégaie, car le premier médicament réellement actif contre les calvities débutantes, le minoxidil, avait, lui, été conçu pour combattre l’hypertension artérielle !
Pendant longtemps, les hommes perdant leurs cheveux n’ont eu le choix qu’entre des produits et shampooings de natures variées, précieux pour conserver le moral mais souvent moins pour éviter l’apparition d’une calvitie. En 1987 toutefois, l’arrivée du minoxidil, un médicament vasodilatateur a constitué une petite révolution thérapeutique. Un produit venait de prouver une efficacité certes modeste mais cependant réelle vis-à-vis de la chute de cheveux (alopécie androgénétique). Initialement présent dans une seule spécialité pharmaceutique (Alostil), le minoxidil participe aujourd’hui à la composition de nombreuses lotions capillaires (Regaine, Alopexy, Gerbiol, Minoxidil…).
Depuis 1998, le minoxidil est toutefois concurrencé par Propecia, un produit mis au point par les Laboratoires américains MerckSharp & Dohme-Chibret. Composé de finastéride, ce médicament agit en bloquant le fonctionnement d’une enzyme.
Au niveau de la prostate, ce médicament empêche la formation d’un adénome, une tumeur bénigne très courante dans le sexe masculin et source de problèmes urinaires. Au niveau capillaire, il lutte contre l’alopécie en s’opposant au processus de miniaturisation des follicules pileux, qui est favorisé chez certains hommes par la présence de fortes quantités de DHT à l’intérieur du cuir chevelu.
Le traitement par Propecia n’est disponible que sur ordonnance et requiert la prise d’un comprimé à 1 mg par jour à prendre pendant ou en dehors des repas. Attention, il ne peut être utilisé chez la femme, pour qui il est inefficace et même dangereux en cas de grossesse (risque de transformation des organes génitaux chez le foetus de sexe masculin). Il est même recommandé aux femmes enceintes de ne pas manipuler des comprimés cassés ou écrasés de Propecia.
Que pouvez-vous en attendre ? Vous pourrez stabiliser la chute de votre cheveux si votre calvitie n’est pas trop importante et que vous êtes encore jeune. Ne soyez pas trop impatient car il faudra en règle générale attendre 3 à 6 mois et surtout ne pas interrompre votre traitement car les bénéfices observés disparaissent en 9 à 12 mois. Il n’est pas non plus utile d’augmenter le nombre de comprimés. Rien ne prouve que cela augmente l’efficacité et cela pourrait accroître le risque d’effets secondaires.
Les résultats de trois études menées chez 1 879 hommes de 18 à 41 ans présentant une alopécie androgénétiquelégère ou modérée ont confirmé que Propecia est assez efficace pour prévenir la chute de cheveux (14 % d’hommes présentant une perte de cheveux à un an contre 58 % avec le placebo, 17 % contre 72 % à 2 ans). Il provoque également un accroissement de 5 à 10 % du nombre de cheveux en un an chez plus de la moitié des hommes et améliore l’aspect de la chevelure. Mais, en revanche, il n’est pas certain qu’il agisse au niveau des tempes.
Le finastéride induit peu d’effets indésirables et ceux-ci sont en général transitoires ou réversibles à l’arrêt du traitement. Ils ont, de plus, surtout été observés avec la dose de 5 mg, utilisée pour corriger les problèmes prostatiques. Néanmoins, le médicament peut dans quelques cas induire des troubles de l’érection ou diminuer le volume des éjaculations. Globalement, la fréquence des effets indésirables sexuels a été estimée à 3,8 % après prise de finastéride contre 2,1 % sous placebo. Des réactions d’hypersensibilité et des éruptions cutanées ont également été rapportées.